Vincent Lagaf’ : « J’ai donné la mort… », son récit déchirant sur sa mère
Publié le 13 avril 2023 par: Être Heureux
La vie de Vincent Lagaf’ n’a pas été un long fleuve tranquille. Dès sa naissance, sa mère biologique l’a abandonné, incapable de s’en occuper. Il a alors été adopté par un couple, mais les relations avec sa mère adoptive n’ont pas toujours été faciles. En effet, il a confié récemment sur le plateau de Sept à Huit que cette dernière l’avait souvent oublié dans des situations inconfortables, comme dans la voiture, dans le bain ou même au cinéma.
Malgré ces moments difficiles, Vincent Lagaf’ a tout de même été présent jusqu’au bout pour sa mère adoptive. En effet, il a récemment révélé dans une interview accordée à Télépro qu’il avait aidé sa mère adoptive à mourir, bien qu’il préfère parler d’euthanasie plutôt que de suicide assisté. Selon lui, l’euthanasie consiste à donner la mort à une personne qui n’a plus aucun espoir de vivre, dans des conditions dignes et rapides.
Au moment où il a aidé sa mère adoptive à mourir, cette pratique était encore illégale en France, c’est pourquoi il a attendu que les faits soient prescrits pour en parler publiquement. « Par l’intermédiaire du médecin de famille, j’ai donné la mort à ma mère qui mesurait 1,83 m et qui pesait 40 kilos. Elle n’avait plus aucun espoir de quoique ce soit. Elle n’avait pour seule alimentation, que de l’eau qu’on lui donnait avec un bout de chiffon humide », a-t-il déclaré. Vincent Lagaf’ se souvient avoir posé une question importante au médecin : « Quel était l’intérêt de continuer à faire vivre une personne comme ça ». Ce dernier lui a expliqué qu’il était possible de donner la mort « dignement » et « rapidement » à quelqu’un, et que cela pouvait être réglé en quinze minutes le lendemain.
Cependant, bien qu’il ait lui-même pratiqué l’euthanasie, Vincent Lagaf’ ne veut pas s’engager en faveur de cette pratique ou du suicide assisté. Pour lui, les décisions prises en France sont souvent prises avec beaucoup de retard et uniquement pour des raisons de prestige. Il respecte la mort, mais n’a pas peur de mourir, même s’il a déjà « frôlé » la mort à deux reprises.