Un père finit par avouer après avoir simulé un enlèvement pour cacher l’irréparable…
Publié le 27 octobre 2025 par: Être Heureux
Une disparition bouleversante qui a tenu la Californie en haleine. Pendant plusieurs jours, tout un pays a cru à un enlèvement dramatique. Mais derrière cette histoire qui semblait être un kidnapping, les enquêteurs ont découvert une vérité bien plus sombre : un mensonge familial aux conséquences irréparables.
Le 14 août 2025, dans le comté de San Bernardino, la police reçoit un appel d’urgence. Rebecca Haro, 41 ans, affirme avoir été agressée alors qu’elle changeait la couche de son bébé de sept mois, Emmanuel, sur le siège arrière de sa voiture stationnée à Yucaipa. À son réveil, dit-elle, l’enfant avait disparu.
Très vite, l’Amérique entière se mobilise : une alerte Amber est lancée, des volontaires se joignent aux recherches, et les médias diffusent la photo du nourrisson. Pendant plusieurs jours, l’émotion est immense, chacun espérant que l’enfant soit retrouvé sain et sauf.
Des doutes qui changent le cours de l’enquête
Mais rapidement, les enquêteurs relèvent de nombreuses incohérences dans le récit des parents. Aucune trace d’un agresseur, aucune image de caméra de surveillance ne confirme l’histoire du couple. Les témoignages se contredisent, et les analyses techniques font apparaître des zones d’ombre.
Finalement, selon NBC News, le père, Jake Haro, 32 ans, finit par avouer : il reconnaît avoir mis fin à la vie de son fils avant de mettre en scène un faux enlèvement pour détourner les soupçons.
Un passé déjà entaché de violences
Les enquêteurs découvrent alors qu’en 2023, le père avait déjà été condamné pour mauvais traitements sur un autre enfant, une fillette âgée de dix semaines à l’époque. À la suite de cette affaire, il n’avait reçu qu’une peine de 180 jours de travaux d’intérêt général et une mise à l’épreuve.
Le procureur du comté, Mike Hestrin, a réagi avec émotion : « Si la justice avait été plus ferme, peut-être que le petit Emmanuel serait encore parmi nous. »
Un procès qui met en lumière un drame familial
Devant le tribunal de San Bernardino, Jake Haro a plaidé coupable de plusieurs chefs d’accusation : meurtre au second degré, agression sur un enfant et fausse déclaration à la police. Il risque désormais jusqu’à 25 ans de réclusion à perpétuité.
Sa compagne, Rebecca Haro, continue de clamer son innocence et plaide non coupable dans cette affaire encore en cours. Le corps du petit Emmanuel n’a pas été retrouvé, ce qui rend l’épreuve d’autant plus difficile pour la communauté locale et les enquêteurs.











