Un député (Les Républicains) a mis fin à ses jours, la cause est…

Publié le 7 juillet 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Le monde politique français est endeuillé par la disparition soudaine d’un parlementaire en exercice. L’annonce de son décès, survenu dans des circonstances tragiques à son domicile d’Eure-et-Loir, a provoqué une onde de choc à l’Assemblée nationale, où une minute de silence a été observée.

Âgé de 54 ans, l’élu d’Eure-et-Loir avait marqué son camp par sa rigueur, son engagement et sa fidélité aux valeurs de la droite républicaine. Ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale entre 2022 et 2024, il était aussi un proche de Michel Barnier, et s’était récemment illustré en soutenant Bruno Retailleau dans la course à la présidence du parti, face à Laurent Wauquiez.

Son décès par pendaison, survenu à son domicile d’Anet, a été confirmé par les gendarmes, après avoir été alertés par la maire de la commune, qu’il avait lui-même dirigée de 2008 à 2017. L’information a été rapportée par plusieurs sources parlementaires concordantes et confirmée par le procureur de Chartres, Frédéric Chevallier. Une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte, et une autopsie est en cours.

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Un élu de convictions, souvent à contre-courant

Figure respectée à droite, il s’était forgé une réputation de combattant déterminé sur les bancs de l’Assemblée, notamment par son opposition constante à la politique d’Emmanuel Macron. Pourtant, au plus fort des débats sur la réforme des retraites en 2023, il avait choisi de faire primer l’unité en appelant ses collègues à voter le texte, une consigne largement ignorée dans son camp.

Ce mélange d’opposition franche et de pragmatisme stratégique l’a longtemps isolé, mais aussi distingué, notamment au sein d’un parti tiraillé entre différentes sensibilités. Ce positionnement singulier en faisait une voix à la fois contestée et écoutée, dont l’influence dépassait largement les clivages classiques.

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Une vague d’hommages unanimes

Dès l’annonce de sa disparition, les réactions politiques ont afflué de tous horizons, témoignant du respect que cet homme inspirait, y compris chez ses adversaires. Le chef de l’État Emmanuel Macron a évoqué « un homme politique d’expérience » et salué « les convictions qu’il défendait avec constance ». Le Premier ministre François Bayrou a exprimé sa « stupeur » et son « immense tristesse ».

Laurent Wauquiez, son successeur à la tête du groupe LR, a salué « un défenseur inlassable de l’intérêt général », tandis que Nicolas Sarkozy, dont il fut un collaborateur à l’Élysée, a loué « un soutien fidèle » et « un député passionné, profondément attaché à son territoire ». À gauche, François Hollande a évoqué « l’élégance de son respect des idées différentes », tandis que Marine Le Pen a souligné « un élu rigoureux », et Manuel Bompard « un adversaire respectueux, porteur d’une voix singulière ».

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Une trajectoire enracinée dans le territoire

Fils d’un ancien secrétaire d’État, il était entré tôt en politique, d’abord comme conseiller dans les cercles gouvernementaux, avant de se consacrer à l’ancrage local en Eure-et-Loir. Conseiller général entre 2008 et 2014, il avait été élu député en 2012, puis réélu en 2017, 2022 et plus récemment encore en 2024.

Sa longévité parlementaire, son attachement à la souveraineté industrielle, à la ruralité et aux services publics en font une figure enracinée, respectée même par ses opposants. Il portait haut une certaine vision de la République, qu’il s’efforçait de défendre avec exigence.

Une émotion durable dans les rangs parlementaires

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À l’Assemblée nationale, le choc fut immédiat. Peu avant 17 heures, une minute de silence a été observée, marquant la solennité du moment. Si les raisons de son geste restent inconnues, la tristesse exprimée de toutes parts dit la place qu’il occupait dans la vie politique nationale. Son départ soudain laisse un vide, tant dans son groupe que dans les débats parlementaires qu’il nourrissait de sa parole ferme et mesurée.

Ce décès tragique met en lumière une fois de plus la charge mentale, l’isolement et la pression qui peuvent accompagner l’engagement politique. Un rappel, aussi, que derrière les convictions et les combats publics se trouvent des hommes et des femmes parfois vulnérables.

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