“Un dépistage de stupéfiants” : Emmanuel Macron accusé de dissimuler des substances illicites à l’Élysée

Publié le 8 octobre 2025 par: Être Heureux
Régulièrement au cœur des polémiques, Emmanuel Macron fait de nouveau l’objet de rumeurs virales.
Une vidéo anodine, tournée lors d’un déplacement officiel, a suffi à déclencher une tempête médiatique et politique. Face aux accusations délirantes qui circulent, l’Élysée a dû intervenir pour rétablir les faits.
Tout est parti d’une séquence filmée en mai dernier à bord d’un train reliant Kiev, où le président français apparaissait aux côtés du chancelier allemand Friedrich Merz et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Sur ces images, diffusées par plusieurs médias internationaux, Emmanuel Macron semble brièvement prendre un objet dans sa poche avant de le ranger discrètement.
Ce geste banal a immédiatement été détourné sur les réseaux sociaux, où certains internautes ont affirmé, sans preuve, qu’il s’agissait d’un sachet de drogue. Des messages moqueurs, voire diffamatoires, se sont multipliés sur X (anciennement Twitter) : “Une soirée cocaïne entre copains ?”, “Test antidrogue pour les politiciens, c’est pour quand ?”.
L’Élysée dément avec fermeté
Face à l’emballement, le service de communication de l’Élysée a réagi rapidement pour étouffer la rumeur. Dans un communiqué publié sur X, la présidence a dénoncé une “fausse information propagée par les ennemis de la France, à l’étranger comme chez nous”.
L’équipe présidentielle a précisé que l’objet en question n’était autre qu’un mouchoir, utilisé pour se moucher. “Aucune ambiguïté n’est possible sur les images originales. Il s’agit d’un geste banal”, a ajouté un proche collaborateur du chef de l’État, non sans ironie : “On atteint des sommets dans la désinformation.”
Cette mise au point vise à désamorcer une campagne de rumeurs orchestrée, selon certains observateurs, par des comptes liés à des sphères complotistes et anti-gouvernementales.
Une polémique de plus pour un président fragilisé
Ces accusations surviennent dans un contexte politique tendu, marqué par la démission de Sébastien Lecornu, Premier ministre depuis moins d’un mois. Ce départ soudain a plongé l’exécutif dans une crise institutionnelle, alimentant les appels à la démission du président.
Du côté de La France insoumise, la colère est ouverte. La cheffe du groupe à l’Assemblée, Mathilde Panot, a déclaré : “Le compte à rebours est lancé. Macron doit partir.” Même tonalité chez le député Aly Diouara, qui a publié sur X le mot “DÉMISSION” répété à l’infini, tandis que Jean-Luc Mélenchon exhorte au “vote immédiat de la motion de destitution déposée par 104 députés”.
Entre intox et tensions politiques
Cette affaire illustre la vitesse à laquelle les fausses informations circulent dans un climat politique déjà explosif. Les réseaux sociaux, devenus des caisses de résonance, amplifient chaque geste du président, souvent sorti de son contexte.
Pour les proches d’Emmanuel Macron, cette nouvelle rumeur s’inscrit dans une stratégie de déstabilisation politique. “Quand on n’a plus d’arguments, on attaque la personne”, déplore un conseiller de l’Élysée.
Reste que cette polémique, même infondée, ajoute une couche supplémentaire à la crise d’image d’un président déjà fragilisé par les divisions au sein de son camp et les appels répétés à son départ.