Son mari tue leur fille chez eux, ce qu’elle fait du corps pendant 20 ans fait froid dans le dos
Publié le 25 décembre 2025 par: Être Heureux
Le dossier a glacé l’opinion publique japonaise par sa brutalité silencieuse. Pendant près de vingt ans, une mère a dissimulé le corps de sa propre fille au cœur de son logement, dans un huis clos familial marqué par la peur, le déni et l’isolement.

Un drame intime devenu affaire judiciaire, révélant une tragédie hors norme. Les faits se déroulent au Japon, où une femme âgée de 76 ans s’est présentée spontanément à la police en septembre 2025. Keiko Mori a alors avoué avoir caché le corps de sa fille depuis près de deux décennies, à son domicile situé dans la préfecture d’Ibaraki, au nord-est de Tokyo. Alertées par ces déclarations, les autorités découvrent sur place une scène d’une extrême violence psychologique.
Un corps retrouvé dans un congélateur après vingt ans
À l’intérieur de l’habitation, les enquêteurs retrouvent le corps de Makiko Mori, âgée de 29 ans au moment de sa mort. La jeune femme gisait dans un grand congélateur, vêtue d’un simple t-shirt et de sous-vêtements. Selon les premières constatations policières, le cadavre était dans un état de décomposition avancée, malgré la congélation prolongée. L’affaire, révélée notamment par The Independent, provoque une onde de choc dans le pays.

Un drame familial enraciné dans la violence et la dépendance
Keiko Mori a reconnu avoir dissimulé le corps de sa fille après un homicide commis en 2005. Makiko, née en 1975, souffrait d’une addiction sévère aux stupéfiants et se montrait, selon sa mère, parfois violente envers ses parents. C’est son père qui l’aurait tuée lors d’une altercation. À l’époque, l’homme aurait souhaité se dénoncer, mais son épouse s’y serait fermement opposée, amorçant alors un long processus de dissimulation.
Une dissimulation méthodique et glaçante

Dans un premier temps, le corps est caché dans un placard du logement familial. Mais face à l’odeur devenue insoutenable, Keiko Mori décide d’acheter un congélateur afin d’y placer la dépouille. Ce geste, qu’elle reconnaîtra plus tard devant les enquêteurs, marque le début de vingt années de silence absolu, durant lesquelles le corps de Makiko restera enfermé, hors du monde et hors de toute sépulture.
Le décès du père, déclencheur des aveux
C’est la mort de son mari, survenue en septembre 2025, qui aurait poussé la septuagénaire à parler. Désormais seule, Keiko Mori se rend aux autorités et passe aux aveux. Elle est immédiatement interpellée et mise en examen pour recel de cadavre, une infraction grave dans le droit pénal japonais.
Un procès marqué par une condamnation morale sévère

Le procès s’est tenu devant la Cour du district de Mito, où les mots du juge ont été particulièrement durs. Le magistrat Shizuka Asakura a qualifié les faits de « crime haineux », estimant que la conservation prolongée du corps constituait une atteinte majeure aux principes religieux, moraux et sociaux liés au respect des morts. Une position forte, traduisant la gravité symbolique de l’acte au-delà de l’infraction pénale.
Une peine lourde mais mesurée
À l’issue du verdict rendu le mardi 16 décembre, Keiko Mori a été condamnée à quatre ans de prison, dont un an ferme. La juridiction a tenu compte de son âge avancé, mais aussi de la durée exceptionnelle de la dissimulation et de l’impact moral de cette affaire. Le corps de Makiko Mori a été autopsié afin de déterminer précisément les causes de son décès, survenu alors qu’elle n’avait que 29 ans.







