Procès Jubillar : Cédric pris en flag en pleine partie de jambes en l’air au parloir

Publié le 7 octobre 2025 par: Être Heureux
Près de cinq ans après la disparition de Delphine Jubillar, l’affaire continue de captiver la France. Entre les révélations glaçantes du procès et les zones d’ombre persistantes, le mystère demeure.
Cédric Jubillar, principal suspect, comparait depuis le 22 septembre 2025, défendant une version qui peine à convaincre. Dans la nuit du 15 au 16 octobre 2020, Delphine Jubillar, infirmière de 33 ans, s’est volatilisée sans laisser de trace. Selon les enquêteurs, elle aurait quitté le domicile conjugal entre 23 heures et 4 heures du matin. Cette maison, décrite par les gendarmes comme délabrée — seaux rouillés, humidité omniprésente, ambiance de “déchetterie” — est devenue le théâtre d’un drame encore inexpliqué. À l’intérieur se trouvait Cédric Jubillar, son mari, aujourd’hui jugé pour meurtre, bien qu’il continue de nier toute implication.
Un procès sous haute tension
À la huitième journée du procès, Cédric Jubillar a suscité l’effroi avec des déclarations pour le moins troublantes. Face aux juges, il a reconnu avoir menacé sa femme : « Quand je suis énervé contre des gens, je dis souvent que j’ai envie de les tuer. » Il précise toutefois ne pas être passé à l’acte. Ce genre de propos, lancés avec désinvolture, jette une ombre sur sa défense. L’enquête rappelle également que le couple, en pleine séparation, traversait une période tendue : Delphine avait un amant, surnommé “l’amant de Montauban”. Pour les enquêteurs, la jalousie pourrait bien être le mobile du drame.
Des comparaisons dérangeantes
Lors de ses échanges avec d’autres détenus, Cédric Jubillar aurait tenu des propos inquiétants, se comparant à Jonathann Daval, auteur du meurtre de sa femme Alexia. « Il n’est pas malin, j’aurais fait mieux que ça, on ne l’aurait jamais retrouvée », aurait-il déclaré. Cette phrase glaçante ne constitue pas un aveu formel, mais alimente les soupçons sur sa personnalité et sa possible implication. Ses réponses parfois ironiques, parfois provocatrices, déstabilisent même ses propres avocats, contraints de composer avec une mauvaise foi assumée.
Des confidences ambiguës
Lors de son audition, le prévenu a réaffirmé : « L’enterrer, non, je ne l’ai pas dit. Mais le fait de la tuer, oui, tout à fait. C’est une expression que j’utilise souvent. » Une défense fragile, oscillant entre sarcasme et ambiguïté, qui laisse les jurés perplexes. Son attitude provocante durant les audiences a souvent été relevée, notamment lorsqu’il a approuvé avec nonchalance les remarques de son propre avocat. Un comportement qui, loin d’atténuer les doutes, semble plutôt les renforcer.
Comme si le dossier n’était pas déjà assez déroutant, l’affaire a pris un tournant surprenant. En détention à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses, Cédric Jubillar a entamé une relation avec Justine, une jeune femme qui lui écrivait des lettres. Leur relation s’est intensifiée au point de franchir la ligne rouge : selon Le Parisien, le couple a été surpris en plein acte sexuel au parloir. Ce manquement grave au règlement pénitentiaire lui a valu une sanction disciplinaire, contraignant les deux amants à se retrouver dorénavant séparés par une vitre de plexiglas. Une histoire parallèle, qui en dit long sur la personnalité imprévisible et provocatrice du principal accusé.