Près de Dijon : un riverain inquiète tout un quartier… « Faut-il attendre un drame ? »
Publié le 6 novembre 2025 par: Être Heureux
Dans un quartier pourtant réputé paisible de la route des Grands Crus à Marsannay-la-Côte, les habitants vivent depuis des mois une situation qui vire à l’absurde.

Entre tensions, menaces et sentiment d’abandon, un voisin multiplie comportements agressifs et provocations, sans que les démarches judiciaires n’aboutissent. Les riverains, excédés, réclament des réponses. Pour tenter de faire bouger les choses, les voisins ont créé l’association “Marsannay sérénité de la route des Grands crus”. Leur objectif : donner de la visibilité à leur situation et faire entendre leur voix auprès des autorités. Des plaintes ont été déposées à plusieurs reprises, mais selon les habitants, rien de concret ne se produit. « Il était convoqué au tribunal pour une plainte, il ne s’est pas présenté », déplore une résidente. Un sentiment d’impuissance s’installe, renforçant leur frustration face à l’absence de réponses.
Une justice jugée trop lente
Interrogé sur ce dossier, le procureur de la République de Dijon affirme que l’homme est poursuivi lorsqu’une infraction est clairement établie. Cependant, les riverains disent ne constater aucune amélioration. Le maire, sollicité lui aussi, n’a pas souhaité répondre. De quoi accroître la colère des habitants : « Personne ne nous aide. La justice ne donne aucune nouvelle. »
L’impression que les démarches n’aboutissent jamais renforce un profond malaise.
Un quotidien sous tension permanente

Sur le terrain, les forces de l’ordre interviennent régulièrement, mais repartent aussitôt. Le voisin concerné ne se déplacerait ni aux convocations, ni au tribunal, prétendent les riverains, donnant le sentiment de défier ouvertement les institutions. Fabienne, l’une des habitantes, résume l’angoisse collective : « On a peur. Faut-il attendre qu’il tue quelqu’un pour que ça bouge ? »
Dans ce quartier où des familles et des enfants circulent chaque jour, la peur s’est installée comme une seconde nature.
Selon les témoignages, l’homme se montrerait provocateur, insultant, menaçant, et aurait même été vu « marchant avec une tronçonneuse en marche ». Une scène qui aurait logiquement alarmé les voisins, mais à laquelle il leur aurait été répondu que « rien d’illégal » ne pouvait être retenu.
La frontière entre droit, menace, et ressenti d’insécurité est au cœur de la problématique, laissant les habitants dans l’incompréhension.







