Mort de Leslie et Kevin : « Je prends n’importe quoi… », nouvelles révélations sur le père du jeune homme
Publié le 5 mai 2023 par: Être Heureux
Guy Trompat, le père de Kevin Trompat, a passé sa première nuit en prison après avoir été placé en détention provisoire. Il avait été interrogé en garde à vue et accusé d’instigations à l’assassinat non suivies d’effet et de menaces de mort. Les autorités le soupçonnent d’avoir cherché à se venger des assassins présumés de son fils et de Leslie, dont les corps avaient été retrouvés enterrés en mars dernier.
Selon Le Parisien, le procureur de la République aurait affirmé que Guy Trompat avait promis d’offrir 100 000 euros « à quiconque les tuerait eux ou leurs proches, via les réseaux sociaux ». Il aurait également déclaré dans des vidéos que « J’ai payé des gens qui vont le faire, donc ça va se faire. Faut massacrer les cinq bâtards en prison pour Kevin et Leslie. Faut qu’ils crèvent (…), faut leur faire cracher le sang par les yeux. J’espère que des gens feront pareil avec leurs familles ».
Lors de sa comparution devant le tribunal correctionnel de Niort, le père de Kevin Trompat aurait fondu en larmes, affirmant que ce n’était pas lui qui avait proposé les 100 000 euros. Il aurait demandé à être condamné à des soins pour « gérer » ses émotions décuplées depuis la mort de son fils et de sa compagne. Le parquet de Niort a ordonné sa détention provisoire pour empêcher les pressions sur les témoins et les victimes, ainsi que pour mettre fin à l’infraction et empêcher son renouvellement.
Guy Trompat est connu des services de police pour diverses infractions telles que des vols, du recel de biens, la détention d’armes, des violences volontaires et du trafic de stupéfiants. Son avocat, Me Ambroise Garlopeau, a demandé sa libération, arguant que son intention n’était pas de s’en prendre aux prévenus ou à leur famille, mais simplement d’exprimer sa colère.
Le père de Kevin Trompat est maintenant en détention provisoire au centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne en attendant son procès. Il risque une peine de dix ans d’emprisonnement pour les faits qui lui sont reprochés. Sa situation sera examinée le 2 juin prochain.