Moqué pour son élocution, le député Sébastien Delogu se dit « victime d’un harcèlement de l’extrême droite »
Publié le 11 septembre 2024 par: Être Heureux
Depuis le début de la semaine, Sébastien Delogu, député de Marseille, fait face à une vague de critiques et de moqueries suite à une vidéo où il peine à lire un texte en commission des finances de l’Assemblée nationale.
Cet incident a déclenché non seulement des réactions moqueuses de certains collègues politiques mais aussi un élan de solidarité envers l’élu.
Ce dernier, connu pour ses prises de position tranchées, notamment en faveur de la cause palestinienne, est perçu par son entourage comme une victime de harcèlement orchestré par l’extrême droite.
La vidéo de Sébastien Delogu, diffusée par La Chaîne parlementaire, montre le député butant sur des mots lors d’une intervention.
Ce moment, capturé le 9 septembre, a été rapidement exploité par des adversaires politiques, provoquant une série de réactions sur les réseaux sociaux, où les moqueries ont fusé, attisant une polémique déjà vive autour de ses actions politiques antérieures.
Des attaques politiques ciblées
Les railleries ont été particulièrement virulentes de la part de membres du Rassemblement national et des Républicains, avec des commentaires dépréciatifs comme celui de Julien Odoul, qui a ironisé sur le style de communication de Delogu, ou d’Aurélien Veron, qui a critiqué la compétence de l’élu.
Ces attaques semblent être exacerbées par les prises de position du député, notamment son geste de brandir un drapeau palestinien à l’Assemblée, qui avait entraîné une suspension temporaire de ses fonctions.
Un soutien transpartisan face au harcèlement
Face à ces attaques, Sébastien Delogu a reçu un soutien notable non seulement de son propre parti mais aussi de figures d’autres horizons politiques.
Des personnalités comme Matthias Tavel et Laurence Rossignol ont publiquement défendu le député, soulignant que l’accès à l’Assemblée nationale devrait refléter la diversité de la société française et non être réservé à une élite.
Ces soutiens dénoncent une « haine de classe » et appellent à plus de respect et de fraternité dans le discours politique.