Les personnes de plus de 40 ans ne doivent pas travailler plus de 3 jours par semaine, selon cette étude
Publié le 28 mars 2025 par: Être Heureux
La réduction du temps de travail, en particulier pour les individus de plus de 40 ans, est un sujet brûlant dans le monde du travail actuel.
Une étude récente menée par l’université de Keio, en collaboration avec l’université de Melbourne, soutient l’idée que travailler moins pourrait non seulement augmenter l’efficacité mais aussi préserver les capacités cognitives des seniors. Cette perspective innovante trouve un écho particulier alors que nos voisins belges expérimentent déjà la semaine de quatre jours.
Une Transition Vers la Semaine de Trois Jours?
L’étude dirigée par le Professeur Colin McKenzie de l’université de Keio a examiné les effets du temps de travail sur les performances cognitives des travailleurs de plus de 40 ans. Les résultats, issus des tests cognitifs réalisés sur 6 500 Australiens, révèlent que les capacités de concentration et de réflexion commencent à décliner après 30 heures de travail hebdomadaire. Ces données plaident pour une semaine de travail réduite à trois jours pour cette tranche d’âge, afin de maximiser l’efficacité et de minimiser la fatigue.
Avantages Cognitifs et Professionnels
Le Pr McKenzie met en lumière les avantages d’une réduction du temps de travail. Selon lui, travailler peut stimuler l’activité cérébrale, mais l’excès mène à la fatigue et au stress, nuisibles pour les fonctions cognitives. Cette étude démontre que les participants étaient les plus performants et concentrés lorsqu’ils travaillaient entre 25 et 30 heures par semaine. Au-delà de cette limite, une baisse notable de la performance était observée.
Un Modèle pour l’Avenir?
Cette recherche suggère que la mise en place d’une semaine de trois jours pour les plus de 40 ans pourrait être bénéfique, non seulement pour la santé cognitive des employés mais également pour la productivité globale des entreprises. Cela pourrait inciter d’autres pays à suivre l’exemple de la Belgique dans l’exploration de méthodes de travail plus flexibles et adaptées aux besoins des travailleurs âgés.
