Le chien « mordeur » Smoke euthanasié dans le Var, malgré la proposition d’adoption de l’humoriste Rémi Gaillard

Publié le 21 août 2025 par: Être Heureux
Le sort de Smoke, un berger hollandais du Var, aura déchaîné les passions pendant plusieurs semaines. Soutenu par des milliers de personnes, porté par des célébrités et défendu par des bénévoles, le chien n’a pourtant pas échappé à l’euthanasie. Une décision radicale qui continue de diviser l’opinion publique.
Accueilli au refuge de la SPA de Flayosc, Smoke avait suscité un vaste élan d’émotion. L’animal, déjà impliqué dans plusieurs morsures, avait été jugé trop dangereux par les autorités, malgré la pétition « Sauvons Smoke » qui avait récolté plus de 70 000 signatures. Les bénévoles rappelaient pourtant son passé chaotique, fait d’instabilité et de traumatismes, plaidant pour un accompagnement spécialisé plutôt qu’une mise à mort.
Une vague de soutien populaire et médiatique
Le 17 août, une centaine de personnes s’étaient réunies devant la SPA pour réclamer que le chien soit épargné. Certains manifestants ont même menacé de suspendre leurs dons si Smoke n’était pas sauvé, soulignant la fracture créée par cette affaire. Des personnalités se sont également emparées du sujet, comme l’influenceuse Shanna Kress, qui a mobilisé sa communauté sur les réseaux sociaux afin de donner plus de visibilité à la cause.
L’implication directe de Rémi Gaillard
Parmi les soutiens les plus médiatisés figurait l’humoriste Rémi Gaillard. Il s’était dit prêt à adopter Smoke et à lui offrir une seconde chance, une proposition qui aurait pu changer le destin du berger hollandais. Mais la SPA a catégoriquement refusé. « Non, je ne confierai pas le chien à Rémi Gaillard. C’est une responsabilité mortelle que je ne veux pas prendre », a affirmé Jacques-Charles Fombonne, président de l’association, écartant toute alternative.
Des solutions proposées mais rejetées
D’autres associations avaient également tendu la main, proposant d’accueillir l’animal et de lui faire passer de nouveaux examens médicaux, notamment une IRM pour écarter toute cause neurologique. Ces pistes ont pourtant été rejetées au nom de la sécurité des salariés et du refus d’enfermer l’animal à vie. Pour la SPA, il s’agissait d’éviter un risque jugé trop élevé face au comportement imprévisible de Smoke.
Une décision douloureuse et controversée
Le 19 août, Smoke a finalement été euthanasié, une décision confirmée par Jacques-Charles Fombonne. « Donner la mort à un être vivant qui est en bonne santé, c’est quelque chose qui est vraiment désagréable », a-t-il reconnu auprès de Var-Matin, en admettant le dilemme moral auquel la SPA a été confrontée. Si certains saluent une décision responsable pour protéger les humains, d’autres dénoncent une solution de facilité qui prive un animal abîmé par la vie d’une seconde chance.