Héritage de Johnny Hallyday : coup de théâtre huit ans après la mort du chanteur
Publié le 11 décembre 2025 par: Être Heureux
Huit ans après la disparition de Johnny Hallyday, l’onde de choc financière provoquée par son héritage s’achève enfin.

Derrière l’aura flamboyante du « Taulier » et un demi-siècle de carrière triomphale, Laeticia Hallyday a dû affronter un combat fiscal titanesque. Une épreuve qui révèle une facette bien moins connue de la légende du rock.
À la mort de Johnny en 2017, Laeticia découvre un passif vertigineux : le fisc français réclame pas moins de 36 millions d’euros pour les années 2014 à 2017. Une somme sidérante, qui plonge aussitôt la veuve du chanteur dans un maelström administratif. L’avocat fiscaliste Pierre Pradié parle d’un triple séisme : « un tsunami fiscal, procédural et médiatique », tant la pression était intense.
Selon lui, le redressement était profondément injuste, puisque Johnny et Laeticia s’acquittaient déjà de leurs impôts en Californie, où ils vivaient avec leurs filles. Pour le couple, être imposé simultanément dans deux pays équivalait à payer deux fois l’impôt, une situation vécue comme une aberration totale.
Une vie américaine qui n’a pas empêché un redressement en France

Installée à Pacific Palisades, la famille Hallyday menait l’essentiel de sa vie aux États-Unis : scolarité des enfants, dépenses quotidiennes, résidence principale… rien ne laissait présager une telle offensive du fisc français. Pourtant, l’administration a estimé que le foyer restait imposable en France, déclenchant une procédure tentaculaire et éprouvante.
Face à la violence de cette attaque, Laeticia s’est retrouvée isolée, d’autant que les accusations médiatiques se multipliaient. Un épisode que son avocat qualifie de véritable déferlement, impossible à contrer dans l’immédiat.
Marnes-la-Coquette vendue pour solder la dette

Pour sortir de l’impasse, Laeticia a dû mobiliser des ressources considérables. La vente de la maison de Marnes-la-Coquette, demeure où Johnny avait passé ses derniers jours, a constitué l’issue décisive. Cédée pour 7 millions d’euros, elle a permis de clore définitivement la dette de 36 millions.
Soulagée, Laeticia peut espérer tourner la page : « À 50 ans, pour elle, la vie va (re)commencer », résume Pierre Pradié. Ce règlement marque la fin d’un combat qui aura duré près de huit ans.







