Eurovision 2025 : André Manoukian sans détour sur les chances de gagner de Louane

Publié le 13 mai 2025 par: Être Heureux
La France s’apprête à vibrer pour l’Eurovision 2025, et c’est Louane qui aura l’honneur de défendre les couleurs tricolores.
Pourtant, à quelques jours de la grande finale à Bâle, une polémique inattendue autour de sa chanson “Maman” a brièvement semé le doute… avant d’être vite dissipée. Retour sur un épisode médiatique sans conséquence réelle, et sur le soutien affiché d’André Manoukian.
En avril, un article du Figaro a semé le trouble en signalant que le titre “Maman”, choisi pour représenter la France, n’apparaissait pas encore dans les fichiers de la Sacem, la société qui gère les droits d’auteur. Une omission qui a rapidement éveillé la curiosité. Certains y ont vu un défaut administratif, d’autres ont cru à un problème juridique. Le journal est même allé jusqu’à envisager un rejet de la candidature de Louane. Mais en réalité, cette alerte n’était que du bruit médiatique : ni la durée de la chanson ni sa date de publication ne posent problème. Conformément aux règles de l’Eurovision, tout est en ordre.
Une confusion avec un ancien titre ?
La confusion aurait pu venir d’ailleurs : la chanson “Maman” existe déjà dans le répertoire de Louane depuis 2015, sur son premier album. Mais il ne s’agit pas du même morceau. Ce détail a suffi pour alimenter les rumeurs. Fort heureusement, 20 Minutes a apporté une clarification bienvenue. Une source proche de France Télévisions a confirmé que le dépôt à la Sacem n’était pas une condition impérative pour participer au concours. “Elle dispose de cinq ans pour le faire”, a-t-on précisé, mettant ainsi fin à toutes les spéculations. Louane reste donc bien en lice pour le 17 mai, sans aucune restriction.
Manoukian remet les pendules à l’heure
Invité sur le plateau de C l’hebdo, André Manoukian a saisi l’occasion pour défendre Louane et balayer les critiques d’un revers de manche. Alors qu’un chroniqueur affirmait que la chanson ne pouvait pas gagner à cause de la langue française, le pianiste a répliqué sans détour : “Pas du tout, c’est pas moi qui dit ça !” Il a insisté sur l’importance de chanter dans sa langue maternelle, dénonçant la standardisation musicale du concours : “Quand vous avez des Moldaves qui chantent en anglais, ou des Polonais, et que tout se ressemble, on perd l’âme.”
Défense de l’émotion et de l’authenticité
Manoukian a poursuivi en évoquant des performances qui, selon lui, transcendent la compétition : Salvador Sobral, vainqueur portugais, ou Barbara Pravi, représentante française en 2021, tous deux porteurs d’une émotion brute. “Quand quelqu’un chante dans sa langue, avec son cœur, vous avez des frissons.” Cette sincérité artistique, il espère la retrouver chez Louane, dont il reconnaît le talent vocal. “Avec la voix qu’elle a, top 3 !” a-t-il lancé avec enthousiasme. Un pronostic qui a réjoui les autres invités, notamment la journaliste Aurélie Casse.
Louane, prête pour la scène de Bâle
À 27 ans, Louane s’apprête à monter sur l’une des scènes les plus exposées d’Europe, forte de son expérience, de sa voix singulière et de son lien émotionnel avec le public. Malgré les murmures autour de son titre, elle semble prête à affronter la pression du concours. Loin des polémiques techniques, c’est avant tout son interprétation qui sera jugée. Et si l’on en croit les prévisions d’André Manoukian, la France pourrait bien retrouver une place de choix dans le classement final.