Cher : l’enfant de 9 ans touché par un tir accidentel n’a pas survécu
Publié le 1 décembre 2025 par: Être Heureux
Dans une commune habituellement paisible de la périphérie de Bourges, un drame inimaginable a brisé le quotidien ce week-end.
Un enfant de 9 ans, grièvement blessé après s’être tiré accidentellement une balle dans la tête en manipulant une arme retrouvée dans une maison en plein déménagement, est décédé quelques heures plus tard malgré l’intervention rapide des secours.
Selon les premiers éléments de l’enquête, le garçon accompagnait ses parents chez un ami dont ils aidaient au déménagement. L’arme, un revolver .22 long rifle chargé, avait été placée à l’écart pour éviter tout danger. Mais dans l’agitation, l’enfant l’a découverte et a appuyé sur la gâchette. Cette scène brutale s’est déroulée en quelques secondes seulement, sans que quiconque ne puisse intervenir pour empêcher le drame.
Une prise en charge immédiate, un espoir vite anéanti
Touché à la tête, l’enfant a été transporté en urgence absolue vers l’hôpital pédiatrique Clocheville de Tours. Les équipes médicales ont tout tenté pour le sauver, mais ses blessures étaient trop graves. Il est décédé vers une heure du matin, comme l’a confirmé une source policière. Ce décès a plongé les proches et la communauté locale dans une profonde stupeur.
Le détenteur de l’arme interpellé dans la foulée
Le locataire du logement où s’est produit l’accident a été immédiatement interpellé. Une enquête préliminaire pour blessures involontaires a été ouverte afin de déterminer la responsabilité éventuelle du détenteur de l’arme et les conditions exactes dans lesquelles celle-ci était conservée. Le commissariat de Bourges a été chargé des investigations, centrées notamment sur la sécurisation – ou l’absence de sécurisation – de l’arme au moment des faits.
Une tragédie qui relance la question du stockage des armes
Ce drame remet en lumière la nécessité impérieuse d’un stockage rigoureux des armes, même dans un cadre privé et à fortiori lors d’un déménagement. Les enquêteurs s’interrogent sur la manière dont ce revolver, pourtant isolé volontairement, a pu rester accessible à un enfant. La moindre négligence peut produire des conséquences définitives, comme en témoigne cette affaire tragique.
