« C’était un calvaire » : comment la bise a disparu des habitudes au bureau

Publié le 28 février 2025 par: Être Heureux #etrehrx

La pratique traditionnelle de la bise en milieu professionnel, longtemps ancrée dans les coutumes françaises, connaît un net recul depuis la pandémie de Covid-19.

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À Louvain, en Belgique, cette pratique a été officiellement interdite pour les fonctionnaires dans le but de préserver le respect mutuel. En France, bien que non interdite, la bise semble avoir perdu sa place au bureau, remplacée par des salutations plus distantes.

Un changement de paradigme dans les salutations professionnelles

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En Belgique, la ville de Louvain a pris des mesures radicales en interdisant la bise entre fonctionnaires, illustrant une tendance européenne vers une plus grande formalité dans les interactions professionnelles. En France, l’écho de cette pratique diminue également, bien qu’elle ne soit pas formellement interdite. Nicolas Beuvaden, président de Welcome at Work, témoigne du changement de perception post-pandémie : « Avant, ne pas faire la bise pouvait être perçu comme impoli, une perspective inimaginable aujourd’hui. » Le Covid-19 a réduit la bise à un contact trop personnel pour l’espace de travail.

La résilience de la bise dans le privé, son déclin au bureau

Bien que la bise ait fait un retour dans les cercles privés, son absence se fait sentir dans le monde professionnel. Une étude menée par l’Insee pour Qapa révèle une baisse significative de la volonté de reprendre cette pratique au bureau, passant de 28% à seulement 10% en deux ans. Pour certains, comme Léna, cette évolution est une libération : « Nous ne sommes plus obligés, sous prétexte de politesse, de toucher et embrasser quelqu’un que nous n’affectionnons pas. »

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L’adaptation des salutations dans les entreprises

Avec la disparition progressive de la bise, d’autres formes de salutations gagnent du terrain. Les « checks » sont devenus courants dans les start-ups, tandis qu’un simple « bonjour » accompagné parfois d’un signe de la main prévaut dans les environnements plus traditionnels. Cette diversité reflète une adaptation culturelle où la personnalisation du salut devient un signe de respect et de reconnaissance mutuelle. « C’est quelque chose que l’on fait d’un commun accord, comme un code de reconnaissance, » explique Nicolas Beuvaden.

L’absence de bise n’a pas nécessairement entraîné un refroidissement des relations professionnelles. Au contraire, l’attention se porte désormais plus sur le contact visuel et l’intérêt personnel lors des salutations. Nicolas Beuvaden note également un désir accru de convivialité lors des rares jours passés au bureau, souvent centrés autour de moments conviviaux comme les pauses café ou les déjeuners d’équipe. Ce besoin de socialisation indique que, malgré les changements, le désir de lien social demeure fort.

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