Admis aux urgences pour des vomissements, un enfant de 2 ans meurt chez lui le lendemain « On pensait que c’était une gastro »

Publié le 10 octobre 2025 par: Être Heureux #etrehrx

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Chaque hiver apporte son lot de virus saisonniers. Grippe, angine ou gastro-entérite se propagent rapidement, surtout chez les enfants. Mais parfois, derrière des symptômes banals, se cache une tragédie. Dans le Nord, la mort d’un petit garçon de deux ans, diagnostiqué à tort d’une simple gastro, a bouleversé tout un service hospitalier.

En 2013, les parents d’un enfant de deux ans se rendent aux urgences d’Armentières, inquiets. Leur fils souffre de vomissements incessants et de fortes douleurs abdominales. Le médecin de garde, après examen, conclut à une gastro-entérite virale, fréquente à cette période de l’année. Aucun signe alarmant n’est relevé et la famille repart avec un traitement classique.

Mais dès le lendemain, le petit garçon meurt subitement à son domicile. Une disparition brutale qui provoque un immense choc dans la famille, mais aussi parmi le personnel médical. L’autopsie révèlera plus tard que l’enfant ne souffrait pas d’une gastro, mais d’une malformation intestinale grave, mal interprétée lors de la consultation.

Une pathologie connue, mais négligée

L’enquête met rapidement en lumière un élément déterminant : l’enfant était déjà suivi pour une malformation du tube digestif, décelée dès sa naissance. Cette condition rare rendait son système intestinal particulièrement vulnérable. Selon le rapport d’autopsie, la mort du petit garçon est survenue à la suite d’un choc hémorragique causé par une nécrose de l’intestin grêle, autrement dit la mort d’une partie du tissu intestinal.

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Ce diagnostic aurait pu être anticipé. Les antécédents médicaux de l’enfant étaient mentionnés dans son dossier, mais n’ont pas été pris en compte par le pédiatre de garde. Ce dernier, en larmes à la barre, reconnaîtra plus tard qu’il a commis une « erreur de jugement » : « Je n’ai pas pris la bonne décision », a-t-il déclaré.

Un procès sous le signe de l’émotion

Douze ans après les faits, en janvier 2025, le médecin comparait devant le tribunal pour homicide involontaire. Face aux parents effondrés, il assume pleinement sa responsabilité. Ses confrères, appelés à témoigner, admettent eux aussi que le diagnostic posé ce soir-là n’était pas adapté à la situation.

Lors de l’audience, la procureure a reconnu la sincérité et la détresse du praticien. Elle a demandé sa relaxe, estimant que l’erreur, bien qu’irréparable, relevait d’une faute humaine et non d’une négligence volontaire.

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Une colère intacte du côté des parents

Pour la famille du petit garçon, ces douze années d’attente ont été insupportables. Ils espéraient un jugement exemplaire, à la hauteur de leur douleur. Sur les réseaux sociaux et dans les colonnes de La Dépêche, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation : « Une faute aussi grave ne peut être sanctionnée que par une mise à pied », écrit un lecteur. Un autre ajoute : « Espérons que le verdict soit respectueux des parents. »

Cette affaire pose une question cruciale : comment éviter que des erreurs médicales liées à des diagnostics trop hâtifs ne coûtent à nouveau la vie à un enfant ? Si la gastro-entérite est bénigne dans la majorité des cas, ce drame rappelle que chaque symptôme mérite une attention méticuleuse, surtout chez les plus jeunes.

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